Qualité et sécurité de la prise en charge

Synthèse complète de l'expérience patient :

- Les patients apprécient la réactivité et le professionnalisme du personnel lors des urgences vitales, malgré les contraintes. - Cependant, les temps d'attente excessifs (jusqu'à 6 heures) pour des résultats ou consultations sont dénoncés comme inacceptables. - De plus, l'organisation des urgences est critiquée pour son manque de coordination et son accueil désagréable. - Enfin, la communication entre services et le suivi post-consultation (ex. : radios non interprétées) nécessitent une amélioration urgente. L'établissement CH SALON DE PROVENCE affiche une note de 1.85/5 basée sur 107 avis, reflétant des attentes non satisfaites malgré quelques points positifs. Les points forts mis en avant par les patients incluent la qualité des soins dispensés par le personnel lors de situations critiques (ex. : prise en charge rapide pour des cas graves comme des accidents ou des problèmes cardiaques). Certains patients saluent également la compétence et l'engagement des équipes, notamment en pédiatrie et maternité, où l'écoute et la bienveillance sont reconnues. Un avis souligne même la propreté et le confort des brancards, malgré les contraintes. Cependant, certains aspects nécessitent une attention particulière. Les principales difficultés rapportées concernent d'abord les délais d'attente aux urgences, jugés "inadmissibles" (jusqu'à 6 heures pour des résultats ou une consultation), avec des patients laissés sans information ni prise en charge. De plus, l'organisation est critiquée pour son manque de fluidité : changements d'infirmières sans transmission d'informations, dossiers mélangés, et absence de priorisation des cas urgents. Enfin, la communication est pointée du doigt, avec des patients renvoyés sans explications claires (ex. : radios non interprétées) ou traités avec mépris (ex. : personnel "sur téléphone" ou "papotant" pendant les soins). La vétusté des locaux et l'absence de matériel adapté (ex. : béquilles manquantes) aggravent ces dysfonctionnements. Pour améliorer la situation, une réorganisation des urgences (optimisation des flux, formation à la communication) et un renforcement des effectifs semblent prioritaires. Les services comme la pédiatrie, déjà performants, pourraient servir de modèle pour harmoniser les pratiques.